« La Cagiva A8 était notre fidèle alliée pour les missions de liaison, légère, maniable, et fiable. Parfaite pour les patrouilles en zone urbaine où la rapidité prime. »
– ancien militaire français
La A8/W8 a rapidement trouvé sa place dans l’armée grâce à sa légèreté et sa maniabilité. Sur routes sinueuses, en ville ou sur chemins difficiles, elle offrait une précision rare pour une 125 cm³. Idéale pour les missions rapides de patrouille ou d'éclaireur léger.
Malgré son apparence légère, elle encaisse les kilomètres. Capable de supporter les aléas du terrain et les exigences militaires quotidiennes, elle a été jugée « fiable même après plusieurs centaines de kilomètres par semaine ». L’entretien réduit permettait une grande autonomie logistique.
Son moteur 125 cm³ offrait une vitesse de pointe correcte (~100 km/h) pour des missions de liaison. Sans être surpuissante, elle était suffisamment vive pour transporter des informations ou du matériel léger à travers divers terrains.
Encore aujourd’hui, beaucoup de pièces sont disponibles sur le marché de l’occasion, et la communauté reste très active. Pour l’armée, c’était un avantage de taille : maintenance rapide, mécanique simple, réparations sur le terrain possibles.
« On avait un faible pour cette 125, solide et pas trop gourmande en entretien. »
– témoignage d'un ancien militaire
« C’était pas une bête de course, mais elle faisait le taf. On passait partout, même là où les jeeps refusaient. »
Adoptée progressivement dans les années 80-90 par l’armée française, la Cagiva A8 fut sélectionnée pour des missions de liaison, d’escorte légère ou de patrouille urbaine. Sa fiabilité, son faible coût d’entretien et sa maniabilité en faisaient une alliée précieuse, notamment en zone urbaine ou semi-rurale.
Elle n’a jamais été officiellement « standardisée » dans toute l’armée, mais utilisée ponctuellement par plusieurs unités logistiques et de communication, notamment pendant les manœuvres en métropole.